jeudi 29 novembre 2012

Le SIDA une réalité bien présente !!!









On en parle moins mais le SIDA est toujours présent même s’il y a eu une chute de plus de 50 % des nouvelles infections au VIH.


Le SIDA ou syndrome de l'immunodéficience acquise est un ensemble de rétrovirus (c’est utilisé comme vecteur pour le transfert de gène), le plus connu d’entre eux est le VIH ou virus de l'immunodéficience humaine. Trois modes de transmission ont été observés : les relations sexuelles non protégées, par voie sanguine et de la mère à l’enfant (in utero, lors de l’accouchement, lors de l’allaitement). Depuis les années 70, le VIH est un problème mondial.

La journée contre la lutte du SIDA est le 1er décembre. Entre 2011 et 2015 cette journée aura pour thème «Objectif zéro: zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».

En 2011, on estimait à :
  • ·         34 millions [31,4 millions - 35,9 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde.
  • ·         2,5 millions [2,2 millions - 2,8 millions] le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH.
  • ·         1,7 million [1,5 million - 1,9 million] le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida.

Aujourd’hui l’utilisation du préservatif est la meilleure option pour ce protéger du virus car il n’existe encore aucun vaccin ni de traitement qui permette la guérison. Il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport sexuel et utilisé de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %

Alors… Sortez couverts !

Une association qui a pour objectif le développement de programmes de lutte contre le sida existe : le sidaction.   http://www.sidaction.org/


                   http://www.un.org/fr/events/aidsday/

Source image : overneed.com


samedi 24 novembre 2012

LES ARCHIVES


2,5 millions d’archives médicales regroupées

            Les hôpitaux sont tenus de conserver les dossiers médicaux pendant plusieurs dizaines d’années. Il faut donc comprendre qu’une immense quantité de papier doit être stockée quelque part. A Strasbourg, un nouveau « Centre des Archives » a été crée pour regrouper les dossiers que les services ne peuvent plus conserver.
            Chaque jour, une équipe de 20 agents assure les mouvements des dossiers archivés entre l’hôpital et le centre ce qui représente environ 1750 transferts par jour.
            Le centre hospitalier(CH) peut maintenant gérer au mieux ces archives à l’aide de systèmes d’informations traçant tous les transferts effectués. Grace à ces systèmes, le CH peut être sur que les données seront stables pour une vingtaine d’années.
            Le service des archives prend donc une place de plus en plus importante en sein du CH. Il devient même indispensable pour les secrétariats des pôles de soins qui peuvent désormais accéder à un dossier médical dans les plus brefs délais.
            Malgré l’exil (hors du CH même) du centre d’archives, les agents ne se sentent pas exclus puisqu’ils assurent les livraisons des dossiers aux 80 points de livraisons. Aujourd’hui l’informatique est le pilier central du centre. Il permet la gestion des inventaires mais aussi celle des  livraisons.


Pour information, un centre d’archives se décompose en 3 zones. Les dossiers sont classés selon l’importance des transferts. Les dossiers les plus actifs sont facilement accessibles.

Source image : dgdr.cnrs.fr

mercredi 14 novembre 2012

La Fondation du Souffle contre la BPCO

     A l'occasion de la Journée mondiale contre la BPCO (Broncho-pneumopathie chronique obstructive), la Fondation du Souffle (dont font notamment parties le Comité National contre les Maladies Respiratoires ou encore la Fédération Française de Pneumologie) lance une campagne de sensibilisation face aux dangers de la cigarette, surtout à l’intention des jeunes.

     Qu’est ce que la BPCO ? C’est une maladie des poumons et des voies aériennes qui se caractérise par l’obstruction des bronches et bronchioles. De ce fait, le passage de l’air vers les poumons est freiné et l’oxygénation du sang est perturbée. C’est une maladie irréversible qui fatigue énormément au moindre effort physique.

     La BPCO touche près de 3,5 millions de personnes en France (dont deux tiers l’ignorent) et cause 16 000 décès par an, soit quatre fois plus que de décès par accidents de la route. La principale cause de la BPCO est la cigarette, responsable dans environ 80% des cas. Elle touche surtout des adultes de 40 à 65 ans, qui à cet âge là ont 50% de risque de contracter la maladie s’ils fument régulièrement.

     La Fondation du Souffle souhaite donc interpeller le plus grand nombre de jeunes avec des slogans comme « BPCO – On ne joue plus ! Fumer c’est perdre ! ». La fondation explique aussi que plus on commence à fumer tôt, plus on a de risque de contracter la maladie car la durée du tabagisme est un facteur important dans l’évolution de la BPCO, c’est pourquoi elle touche surtout des adultes de plus de 40 ans. Enfin, la fondation explique aussi que « même si l’on ne fume 'que' deux ou trois cigarettes par jour ou par semaine, on entre dans un engrenage : aucun fumeur n'a commencé à fumer un paquet de cigarettes par jour dès l'âge de 13 ans ».

     Si vous souhaitez avoir toutes les informations sur cette journée, vous pouvez consulter le site web de la Fondation du Souffle : www.lesouffle.org
 

Sources : http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/13/bpco-la-fondation-du-souffle-lance-une-campagne-choc-contre-maladie-qui-touche-des-millions-de-francas_n_2122610.html


Source image : ch-lepuy.fr

mercredi 7 novembre 2012

Le PLFSS 2013 : pour un meilleur hopital !



            Le 1er octobre 2012 a été présenté au Conseil des Ministres le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour l’année 2013, celui-ci vise à réduire le déficit de la Sécurité Sociale grâce à de nouvelles recettes devant s’élever à plus de 5 milliards d’euros.
Avec un tel financement, de nouvelles mesures, en terme de santé publique, vont être prises tels que :
-          la fin de la convergence tarifaire public-privé
-          la gratuité de la pilule contraceptive pour les moins de 18 ans
-          le remboursement de l’interruption volontaire de grossesse
-          l’amélioration de l’accès aux soins pour les étudiants
-          la lutte contre les déserts médicaux
-         
       Le milieu hospitalier va lui aussi être concerné avec de nouvelles mesures. En effet le montant prévisionnel des dépenses de l’assurance maladie augmenterait de 3 %, ce qui représenterait pour l’hôpital plus de 600 millions d’euros. Grâce à un tel financement de nombreuses améliorations vont pouvoir être apportées, notamment dans l’efficacité interne des établissements, la gestion du risque et une meilleure qualité des prises en charge  mais également pour une efficacité supérieure des produits de santé. L’investissement est aussi une mesure qui sera prise en compte, par exemple pour le secteur médico-social.
De plus de nombreuses mesures demandées par la Fédération Française Hospitalière vont être prises (arrêt de la convergence tarifaire dans le secteur sanitaire par exemple). Pour cela la FFH va travailler en collaboration avec le Parlement. 

            Au jour d’aujourd’hui l’Assemblée a voté favorablement à ce projet, il sera donc examiné prochainement par le Sénat.



Source image : mutuelle.hyperassur.com

vendredi 2 novembre 2012

Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux







Selon Jean-Luc Harousseau, président de la Haute Autorité de Santé (HAS) le livre des professeurs Bernard Debré et Philippe Even sur les médicaments, Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux est inutile car « Il arrive trop tard, bien après l'importante réflexion qui a suivi l'affaire Médiator. » et dangereux car « Il véhicule certaines idées fausses et risque d'accroitre le climat de défiance vis-à-vis du corps médical et du système de santé qui ont plutôt besoin en ce moment de davantage de sérénité. ».

Pour ceux qui n’ont pas lu ce livre, certains chiffres « chocs » ont été repris par la presse comme 50% des médicaments inutiles, 20% de médicaments dangereux. Ce sont ces chiffres qui ont fait débat.

Commençons par les 50% de médicaments inutiles : J.L Harousseau nous explique dans cet article que les nouveaux médicaments sont expertisés par deux fois, la première par leur rapport bénéfice/risque et la seconde par leur intérêt thérapeutique. Ainsi, aucun nouveau médicament remboursé en France par l'assurance-maladie ne peut être considéré comme inutile. Quand aux anciens médicaments, ils ont fait l'objet de réévaluations par la HAS, et la plupart de ceux qui rendaient un service médical insuffisant ont été déremboursés.

Quant aux 20% de médicaments dangereux : le tout est de savoir se qu’ils entendent par dangereux. Or selon J.L Harousseau tout le monde sait que les médicaments ont des effets secondaires. Or à la suite du drame du Médiator et bien avant la publication de ce livre, la loi de sécurité sanitaire du 29 décembre 2011 a renforcé le moyen qui est de connaitre le rapport bénéfice/risque en fonction de la gravité de la pathologie. Ainsi aucun médicament prescrit par un professionnel de santé n’aura pour but de le mettre en « danger » inutilement.

Et vous que pensez-vous de ce livre ? Nous aimerions avoir votre avis que vous l’ayez lu ou non.


Source image : parisdescartes.fr
Joseph-Clémentine-Charlène-Caroline